Un printemps féministe et militant (Lettre d'information N°132)

Le 8 mars dernier célébrait la 34ème journée internationale des femmes dont le nom, trop restrictif et si souvent écorché, ne permet pas de souligner qu’il s’agit d’une journée internationale de lutte pour les droits des femmes: pour l’accès à la contraception, contre les mutilations sexuelles, pour l’égalité salariale et professionnelle, contre les violences sexistes… pour n’en citer que quelques exemples. Une journée pour l’égalité entre les sexes en quelque sorte. Le Mouvement associatif, porteuse d’une Charte de l’égalité ne peut y rester insensible et cette première lettre d’information du mois de mars en garde une tonalité féminine et féministe de circonstance.

Au moment où les associations féministes franciliennes publient dans un Livre blanc « 15 propositions pour l’égalité femmes – hommes », nous vous proposons de découvrir dans cette lettre le Pacte pour l’égalité établi par l’Observatoire de l’Egalité dans la perspective des prochaines Présidentielles et de lire un entretien avec Isabelle Guérin, co-auteure de l’ouvrage « Femmes, économie et développement ».

Cette lettre aborde bien d’autres sujets parmi lesquels la mobilisation associative dans la campagne des cantonales (pour lesquelles les femmes représentent d’ailleurs moins d’un quart des candidats!), le rapport du CSA sur l’accès des associations aux médias audiovisuels ou encore la démarche prospective « Faire ensemble 2020 ». Vous y trouverez aussi la présentation de la plateforme des Etats généraux de l’ESS, il ne vous reste que quelques semaines pour vous saisir d’une démarche de cahier d’espérance !

Au chapitre des contributions, je profite de cet édito pour vous inviter, homme ou femme, acteur ou actrice du mouvement associatif à prendre quelques minutes pour répondre au sondage sur les besoins d’accompagnement des associations que nous menons avec l’AVISE. Les résultats nous permettront notamment d’alimenter le prochain numéro de la Vie associative, qui paraîtra en mai.

D’ici là, je vous souhaite une bonne lecture,

Jacques HENRARD.

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