Le secteur associatif ne connaît pas la crise, ou du moins il ne la subit pas de plein fouet. Avec 1,8 million de salariés les associations continuent de recruter.
Prudence Dawa, éducatrice de jeunes enfants, exerce depuis dix ans dans une petite crèche d’un quartier populaire de l’Est parisien. Son employeur : l’association des cités du Secours Catholique. Et elle s’y plait toujours autant :
« Les projets sont innovants et ici ce que j’apprécie c’est qu’on tous partie prenante du projet, non seulement on l’écrit, mais on le fait vivre. Ce que j’apprécie c’est qu’on tous partie prenante du projet. »
Éducation physique, danse, aquagym, jeune retraitée dynamique, Nicole Gautier continue à travailler quelques heures par semaine dans une association. Elle reconnaît :
« C’est quand même un autre état d’esprit. J’ai pratiqué les clubs privés mais c’est très individualiste. »
Des salariés épanouis, ces témoignages sont confirmés par les études. Nadia Bellaoui, présidente du Mouvement associatif raconte :
« Manifestement les salariés, au-delà de leurs relations hiérarchiques, paraissent plus heureux que dans d’autres environnements professionnels. »