Percus en Folies, association culturelle et de solidarité internationale

Habilitée par le Réseau National des Junior Associations depuis 4 ans, Percus en Folies a été créée à Canéjan en Gironde. Nous avons contacté son président, afin qu’il nous parle de son association.« Le principal objectif de notre Junior Association est de permettre aux jeunes de découvrir le monde de la percussion mais aussi de mettre en place des activités de solidarité internationale » (Flavien Blanc, président)

Les débuts : les ateliers de percussions

Passionné de percussions, Flavien Blanc animait déjà des ateliers au collège avec des amis. « Je voulais continuer tout ça et j’étais intéressé par l’idée de devenir animateur socio-culturel, mais j’avais 16 ans donc je ne pouvais pas encore passer le BAFA. J’ai vu des informations sur les junior associations sur le site Envie d’agir, et ça correspondait bien à ce que je voulais faire. On avait envie d’être plus libres, de pouvoir avoir plus de matériel… Du coup, on a lancé le projet ».

C’est ainsi qu’est née Percus en Folies, qui propose maintenant de nombreux ateliers de percussions et de batterie pour tous âges.

L’émergence d’un projet humanitaire

Junior Association pendant deux ans puis Junior Association majeur en 2009/10, Percus en Folies est devenue une association loi 1901 en septembre 2010 (tout en gardant le statut de Junior Association majeur). Elle est maintenant également active dans le domaine de la solidarité internationale.

« J’étais allé au Sénégal en janvier 2010 pour un autre projet, il y avait beaucoup d’enfants des rues et en tant qu’animateur socio-culturel j’avais été touché. En revenant, j’ai proposé aux autres membres de l’association de démarrer un nouveau projet, et on s’est lancés dans l’humanitaire ».

Percus en Folies a désormais pour ambition la création d’un centre d’accueil pour enfants déshérités à Diourbel, au Sénégal. « Nous avons un partenariat avec la mairie là-bas. J’ai été sur place rencontrer les institutions, a priori un terrain serait disponible, maintenant il nous reste à mettre en place les financements et le projet pédagogique ».

Flavien Blanc envisage maintenant de scinder son association en deux en créant une structure prenant en charge les aspects humanitaires, tout en gardant Percus en Folies pour le côté culturel.

Besoin de bénévoles !

Pour tous ses projets, l’association a besoin de bénévoles, notamment pour le côté gestion et administration de l’association.

« Au début, j’étais le plus motivé, et j’arrivais à trouver deux personnes pour s’en occuper, mais les autres venaient faire un peu de percus sans souhaiter s’investir plus loin. » Difficile donc de trouver des gens prêts à prendre en charge la gestion de l’association, alors même que la demande s’accroît pour les ateliers de percussions. « Aujourd’hui, on est tous bénévoles et on envisage d’employer une personne car il y a énormément de demandes et que tous les bénévoles travaillent à côté ! Je fais des ateliers tous les samedis matins, avant c’était tous les mercredis après-midi, ça prend beaucoup de temps ».

Cependant, depuis le développement d’un projet humanitaire, plus de personnes sont prêtes à s’engager. « Les gens se sentent plus à même de participer, tout le monde peut s’investir dans ce projet humanitaire, alors que c’est vrai que quand on ne fait pas de percussions ce n’est pas forcément intéressant de s’engager dans une association dédiée à ça ».

Il reste encore beaucoup de choses à faire, et toutes les volontés sont les bienvenues : si vous souhaitez aider Percus en Folies à poursuivre son développement, n’hésitez pas à contacter son président Flavien Blanc ou à faire un tour sur le site internet de l’association !

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