Au pouvoir depuis un an, David Cameron, premier ministre britannique, a fait de la « Big Society » une de ses priorités. Parmi les grandes mesures de ce projet, 46 millions d’euros supplémentaires ont été alloués aux organisations caritatives et au secteur du bénévolat. L’objectif officiel est que le « don devienne davantage la norme sociale ».
Une action bénévole des ministres qui peut au premier abord être perçu comme un sacré coup de publicité pour le mouvement associatif britannique.
Pourtant les détracteurs de ce projet sont très nombreux. L’opposition dénonce la volonté de créer un écran de fumée devant les plus grandes coupes budgétaires de l’histoire du Royaume-Uni.
L’Agence France Presse (AFP) rapporte que la « Big Society prône le transfert d’un maximum de compétences de l’Etat vers la société civile et les communautés locales, appelées à prendre leur destin en main grâce à une armée d’organisations caritatives et de volontaires prêts à prendre le relais. »
Une décentralisation forcée dont les associations ne seront finalement peut être pas les plus grandes bénéficiaires.