Animafac travaille depuis deux ans à la reconnaissance et la sécurisation des années de césure dans le parcours des étudiants et se félicite donc de l’engagement de François Hollande cet après-midi.
Cette annonce répond à une réelle attente des jeunes, encore confirmée par la publication de l’étude sur les jeunes et l’année de césure réalisée par Animafac.
Les propositions d’Animafac pour le droit à la césure :
- Reconnaître l’année de césure, et notamment la césure-engagement, comme un temps de construction utile dans le parcours d’un jeune ;
- Conserver le statut d’étudiant en césure et les avantages qui lui sont associés ;
- Avancer les droits d’inscription dans l’année supérieure pour les étudiants en césure lorsque le passage est soumis à une sélection ;
- Si un établissement refuse une césure à un étudiant, motiver sa décision. Ne pas juger les motivations de l’étudiant à effectuer une année de césure ;
- Créer des indicateurs spécifiques pour recenser les étudiants en césure afin de ne pas les considérer comme décrocheurs ou en échec, par exemple s’ils obtiennent leur licence en quatre ans plutôt que trois.
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