L’Uniopss, dont la vocation est de veiller aux intérêts des personnes vulnérables et de représenter les acteurs non lucratifs du champ sanitaire, social et médico-social, a souhaité prendre part à la réflexion autour de l’Acte III de la décentralisation qui devrait largement impacter l’ensemble de notre système politico-administratif, et aussi le monde associatif de la solidarité.
L’Uniopss souhaite que la réforme s’appuie notamment sur les fondements suivants : simplifier le mille-feuille administratif, favoriser l’accès du citoyen aux services publics et aux droits sociaux (lisibilité, égalité), garantir une mise en œuvre des politiques sociales au plus près des besoins, associer les usagers aux politiques qui les concernent.
L’Uniopss estime également que l’Acte III de la décentralisation offre une opportunité d’associer développement économique et développement social. La modernisation des politiques sociales, la conception d’une partie du social comme un investissement de moyen terme, supposeraient de compléter la vocation économique de la région par une mission de développement social, le département conservant ses compétences actuelles de mise en œuvre de l’action sociale. La région serait ainsi dotée d’une capacité de veille et d’orientation sur des sujets structurants (vieillissement de la population, lutte contre la pauvreté…) comme elle le fait déjà dans le domaine économique.
L’Uniopss insiste par ailleurs sur la nécessité de redonner à l’Etat les moyens de contrôle et de rééquilibrage des inégalités territoriales, et rappelle l’importance d’accompagner la décentralisation des moyens financiers nécessaires à sa mise en œuvre.