Réforme des rythmes scolaires : l’UNAF attentive à sa mise en place

L’UNAF suivra de près cette réforme car les interrogations sont nombreuses : quelles activités seront proposées aux enfants avec quel encadrement, quelle formation, quelle participation financière des parents ?… Une enquête nationale menée par le SNUipp-FSU [1] dresse un premier bilan (+ lire). Résultats par département.

Selon cette enquête :
– les activités pour l’instant proposées semblent variées et en complémentarité du temps scolaire,
– le temps scolaire est mieux réparti grâce à la matinée du mercredi,
– mais les horaires sont souvent imposés davantage par des contraintes extérieures (ex : transports etc…) qu’en fonction de l’intérêt de l’enfant,
– les locaux ne sont pas forcément adaptés et suffisants pour les activités.

La majorité des écoles semble avoir préféré une fin d’école à 15h45 (43% des écoles interrogées dans cette étude).

Une partie des écoles organise le temps de la manière suivante : fin de la classe à 16h30 pour 2 jours et à 15h pour 2 autres jours.

Certaines écoles enfin proposent une pause méridienne supérieure à 2h15 et une sortie entre 16h et 16h45.

Concernant les activités périscolaires proposées, l’étude du Snuipp-FSU montre que pour certaines communes, il s’agit seulement d’un développement à partir des projets éducatifs locaux ou contrats éducatifs locaux existants, alors que d’autres communes partent d’une offre nulle pour proposer une offre souvent riche. Certaines communes ne proposeront cependant qu’une garderie (22 communes sur les 74 ayant répondu à l’enquête soit presque 30%).

La durée et le temps des activités sont très variés. Pour les communes qui ont répondu à l’enquête du syndicat, les activités peuvent être pratiquées une seule fois ou 2 fois par semaine, pendant 1h ou 2h (exemple : 8 communes dont Paris) ; elles peuvent être aussi de 45 minutes tous les soirs (37 communes) ou tous les midis (7 communes).

Les intervenants sont majoritairement soit des Agents Spécialisés des écoles Maternelles (Atsem), soit des éducateurs, animateurs ou membres d’associations. Pour quelques communes, les intervenants sont des bénévoles (5 communes) ou des enseignants (8 communes).

Prix des activités : pour 58 communes, elles seront gratuites, pour trois autres, elles seront payantes au quotient familial et payantes au forfait pour 18 autres avec de fortes disparités suivant les communes (globalement entre 2 à 3 € par mois et 20 € par mois).

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