«Les débats européens font progresser le monde associatif français. Devons nous rappeler la prise de conscience en 2004 des responsables associatifs au moment du projet de la directive présentée par le commissaire Bolkenstein? Si nos activités sont inscrites dans les territoires, si elles mettent en oeuvre des spécificités « méritoires », elles n’en sont pas moins des activités économiques à part entière, soumises à la problématique de la « libéralisation des services dans le marché intérieur. Cette prise de conscience du Mouvement associatif a été l’occasion d’un « débat intelligent » avec le ministère de la vie associative et la contribution décisive du secrétariat général aux affaires européennes.[…]
Parce que nous sommes à un tournant politique et institutionnel en Europe, l’enjeu de l’organisation inter associative européenne est crucial si l’on veut réellement pouvoir peser sur les décisions à venir qui vont redéfinir ni plus ni moins le cadre normatif de l’activité associative (d’intérêt général ou pas?).[…]»
Edito de Jacques Henrard, président de la CPCA