La rentrée politique des assos

Mercredi 16 octobre dernier, Le Mouvement associatif a fait sa rentrée politique à l’occasion d’une soirée d’échanges autour de la question suivante :
Comment renforcer les associations pour répondre à l’urgence démocratique ?

Devant un public sur place et en live de plus de 400 personnes, la soirée a abordé 2 enjeux majeurs qui doivent faire partie de l’agenda politique de rentrée, au moyen de 2 tables rondes : 

1ère table ronde :
Crise du financement des associations : comment garantir la pérennité du modèle non lucratif ?

>Benoît Hamon, président d’ESS France, directeur général de SINGA
>Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD-Quart Monde
>Martin Bobel, vice-président du Mouvement associatif, conseiller au CESE,
co-rapporteur de l’avis « Renforcer le financement des associations : une urgence démocratique »

2ème table ronde :
Libertés associatives et publiques : quelles réponses face aux dérives ?

>Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade
>Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, porte-parole du Pacte du Pouvoir de Vivre
>Marion Ogier, avocate en droit public, cabinet Andotte

Claire Thoury,
présidente du Mouvement associatif
a ouvert et clôt l’évènement

Il est temps de dire haut et fort que ce qui concerne les associations nous concerne tous et toutes. Car là où l’État est parfois incapable de répondre aux besoins, il y aura toujours des citoyennes et citoyens prêts à se réunir et agir de manière désintéressée. Répondre aux besoins des associations, c’est aussi répondre à la crise démocratique.

L’évènement, animé par Camille Dorival, directrice de la rédaction de Carenews,  s’est tenu en présentiel à la Maison de l’architecture de Paris et a été retransmis en direct sur YouTube en partenariat avec le media coopératif et citoyen Le Moment.

Ce fut l’occasion d’analyser la situation de plus en plus difficile et contrainte des associations et de formuler de nouveau des propositions concrètes en réponse à la crise du financement des associations et à la restriction des libertés associatives, deux grandes problématiques qui mettent à mal l’action associative.

La large mobilisation et la tonalité des messages de cette soirée illustrent la volonté du monde associatif de politiser sa démarche.