Trois formes de régulations entrepreneuriales participent selon eux de ce mouvement de démocratisation de l’économie :
– sociétés de personnes (organisations s’appuyant sur des statuts favorisant la démocratie interne),
– entrepreneuriat social (organisations cherchant à concilier l’approche économique avec des objectifs sociaux)
– courant de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), ou comment les entreprises classiques intègrent progressivement des critères sociaux et environnementaux dans leurs objectifs.
Les crises à répétition ne seraient donc pas une fatalité de l’économie capitaliste. Des partenariats entre ces différentes dynamiques permettent d’envisager une « économie plus humaine, plus proche, en associant les individus aux décisions qui les concernent ». L’appel est lancé.
Hugue Sibille, ancien délégué interministériel à l’économie sociale est actuellement vice président du Crédit Coopératif.
Tarik Ghezali est délégué général du MOUVES (Mouvement des entrepreneurs sociaux) et co-animateur du Labo de l’économie sociale et solidaire. A l’occasion de la sortie de cette essai, il a accepté de répondre aux trois questions de Le Mouvement associatif.