En avril 2013, l’Uniopss avait, dans sa position sur la décentralisation, plaidé pour que « la région soit dotée d’une capacité de veille et d’orientation à moyen terme sur des sujets structurants comme elle le fait déjà dans les domaines économiques : conséquences du vieillissement de la population, accompagnement social des mutations économiques, transversalité des politiques au niveau territorial, lutte contre la pauvreté… » Les associations de solidarité estiment en effet que l’échelon régional est le bon niveau pour veiller à l’équilibre entre les territoires, tout en préconisant préconise que le département conserve la compétence exclusive en matière de mise en œuvre de l’action sociale sur l’ensemble de son territoire, y compris celui de la métropole.
Regrettant l’oubli du social et plus particulièrement de cette idée de « développement social » dans les réformes envisagées, Dominique Balmary déplore le « manque de plan d’ensemble, de réflexion sur le couple décentralisation/déconcentration, de choix clairs sur le rôle des différents niveaux d’intervention, de prise en compte de l’intérêt de l’usager, de projection vers l’avenir. »
Ne se limitant pas à une crique du projet, le Président de l’Uniopss propose, pour concrétiser l’idée de « développement social », « d’intégrer des objectifs de développement social dans le document stratégique qui se situe à l’amont de nombreux schémas sectoriels (le Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire (SRADT)) et d’élargir le champ de préoccupation du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) « .