Préserver l’initiative associative. Financer l’innovation sociale. Renforcer les capacités en fonds propres des associations. Le ministre délégué à l’économie sociale et solidaire a repris plusieurs des propositions portées par le mouvement associatif pendant la campagne présidentielle. Il a ainsi annoncé qu’il travaillait avec Valérie Fourneyron, ministre en charge de la vie associative, pour simplifier et sécuriser le cadre juridique de la subvention et favoriser son appropriation par nos partenaires publics.
Évoquant la Banque publique d’investissement, qui devrait gérer 500 millions d’euros spécifiquement fléchés vers l’ESS, le ministre a déclaré qu’elle devrait être accessible « afin qu’on ne puisse pas dire qu’une seule association n’a pu accéder au financement public faute de statut capitalistique adéquat« . Dont acte. L’ambition est forte quand on connait les difficultés du secteur à obtenir des financements de certains dispositifs publics.
La loi sur l’économie sociale et solidaire en préparation devrait permettre d’avancer sur ses points et de manière plus générale sur les dispositions qui permettront de renforcer la vie associative française et son implication dans la mise en œuvre de l’intérêt général. Le Mouvement associatif, qui partage l’ambition du Ministre de « construire une politique publique de développement de l’ESS, une économie dont les résultats en matière d’emploi, de développement économique, d’utilité sociale… plaide pour elle« , est d’ores et déjà investie dans les travaux de préparation au Conseil supérieur de l’économie sociale.