Le projet de loi « Renforcement de l’efficacité de l’administration pour une relation de confiance avec le public » en débat à l’Assemblée Nationale la semaine dernière, a exempté les associations cultuelles du répertoire des représentants d’intérêts. Pour le Mouvement associatif, la problématique qui a mené à cette décision concerne l’ensemble des associations, et non une seule catégorie. Et pour y répondre, la voie de la simplification doit être privilégiée à celle de l’exemption.
Nous partageons l’objectif de transparence du répertoire des représentants d’intérêts qui vise actuellement tous les acteurs de droit privé. A cet égard, nous ne pensons pas que les arguments, qui valent aussi pour les associations loi 1901, puissent justifier l’exclusion des associations loi 1905. En effet, les associations loi 1901 sont aussi, pour nombre d’entre elles, des représentantes d’idées, elles n’en tirent pas de bénéfice financier et ne servent pas non plus des intérêts particuliers.