Entre le défi d’inclure, et celui de rassembler, comment les corps intermédiaires peuvent-ils contribuer à « refaire société » ?
À l’occasion de son assemblée générale et au lendemain des élections, Le Mouvement associatif a organisé le 22 juin dernier un débat réunissant des acteurs et observateurs impliqués venant de différents horizons pour répondre à ces interrogations.
L’abstention, la présence du Front national au second tour de l’élection présidentielle, les fractures de vote entre les différentes composantes de la population et entre les territoires, la diversité des positions adoptées par les corps intermédiaires par comparaison à la campagne de 2002, posent la nécessité d’un temps d’analyse des faits et d’introspection.
Le monde associatif a toujours été un vecteur de réponses aux besoins économiques, sociaux et culturels. La campagne présidentielle a donné une photo à l’instant T d’une société française en plein doute; la nécessité de trouver les réponses aux fractures, aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment de nombreux citoyens d’être négligés ou ignorés est impérieuse, pour « faire société », et retrouver foi dans les valeurs qui constituent la République. Ce sont autant d’axes de travail pour les corps intermédiaires que représentent les associations.
Pour en débattre, Le Mouvement associatif a réuni en table ronde :
- Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques et rapporteur du rapport annuel 2017 du CESE sur l’état de la France,
- Thierry Cadart, secrétaire national CFDT,
- Christine Tellier, administratrice du Mouvement associatif au titre de l’UNIOPSS et directrice générale de l’APLEAT (association pour l’écoute et l’accueil en addictologie et toxicomanie)