Les associations doivent faire face à une augmentation des besoins sociaux et cela dans un contexte économique de plus en plus contraint, marqué par l’épidémie de Covid-19. Même si elles continuent d’agir pour la cohésion sociale, force est de constater que la crise sanitaire a eu des conséquences importantes pour elles, d’autant plus pour celles intervenant dans les QPV, avec une perte de revenus significatives ou encore une baisse des ressources des cotisations.
Pour ces raisons, un collectif d’acteurs associatifs, porté par Le Mouvement associatif, en partenariat avec la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France et avec le soutien de l’ANCT, publie « 16 propositions pour une vie associative ambitieuse dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville », à destination des pouvoirs publics nationaux, des pouvoirs publics territoriaux et des acteurs associatifs
L’objectif est d’agir le plus largement et durablement possible sur 4 enjeux :
- Soutenir les petites associations employeuses (jusqu’à 2ETP),
- Garantir l’expression et la place des associations non fédérées,
- Favoriser la participation des habitant.e.s,
- Permettre une meilleure coopération entre associations et acteurs de la politique de la ville
Nous invitons les acteurs associatifs qui se reconnaissent dans ces propositions à s’en saisir et à les relayer auprès de leurs réseaux associatifs afin qu’ils s’en saisissent pour interpeller les pouvoirs publics et interroger leurs pratiques.