Dans un communiqué de presse paru au début du mois de novembre 2010, la coordination des associations françaises de solidarité internationale dénonce le gel et certaines orientations douteuses du budget de l’Aide Publique au Développement (APD) pour l’année 2011. Les effets d’annonce ne doivent pas cacher que la France reste encore loin des engagements pris lors du G8 de Gleneagles en 2005.
Coordination sud regrette par ailleurs « un manque de transparence inquiétant »; les documents qui auraient permis d’apprécier la pertinence de ce budget n’ayant pas été rendus publics avant son adoption par la Commission parlementaire, le 2 novembre 2010. Comme le souligne Luc Lampière, d’Oxfam France :
« Les députés ont dû préparer le vote du budget de l’aide publique au développement française sans chiffres. Un comble ! Pas de Secrétaire d’Etat à la coopération depuis la démission d’Alain Joyandet et pas de budget, les parlementaires ne doivent pas voter un budget qu’ils n’ont pas vu devant un interlocuteur qu’ils n’ont plus. »