Les 20 et 27 mars prochain, la moitié des cantons de France procèderont à l’élection de 2023 conseillers généraux, un par canton concerné par le renouvellement. C’est à la fois la dernière élection au suffrage universel avant les Présidentielles de 2012, et la dernière élection des conseillers généraux avant l’entrée en vigueur de la réforme des collectivités territoriales.
Les enjeux locaux sont réels. Rappelons que les départements exercent aujourd’hui des responsabilités dans 4 champs de compétences:
– l’action sociale qui comprend notamment l’aide sociale à l’enfance, aux handicapés, aux personnes âgées, l’insertion sociale et professionnelle, l’aide au logement, la protection judiciaire de la jeunesse, la protection sanitaire de la famille et de l’enfance…
– l’aménagement de l’espace et l’équipement
– la responsabilité des équipements culturels départementaux, du patrimoine classé n’appartenant pas à l’Etat et des collèges
– le développement économique du territoire départemental et l’aide économique aux entreprises.
On imagine que, dans ce contexte, le mouvement associatif organisé ne manque pas d’interpeller les candidats et les candidates. Plusieurs CPCA régionales sont ainsi rentrées en campagne, comme Le Mouvement associatif Bretagne qui publie sur son site à la fois son interpellation des candidats et la réponse qu’elle a reçu de Claudie Lebreton, Président de l’assemblée des départements de France (ADF).
Le CN CRES (Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale)] a publié une lettre ouverte aux futurs conseillers généraux en faveur de cette « économie de proximité, qui crée en France des emplois non délocalisables, générateurs de valeur ajoutée,à la fois économique, sociale et environnementale.» [Vous pouvez télécharger cette lettre en suivant ce lien.
Le Mouvement associatif nationale quant à elle, a tenu a rappeler aux candidats et aux candidates l’importance de l’établissement et du maintien de relations partenariales équilibrées et constructives entre conseils généraux et associations. Cela suppose la préservation d’espaces de dialogue et de concertation mais aussi que les conseils généraux ne recourent pas de manière abusive à la commande publique.