Dans ce contexte de crise de plus en plus morose, les vacanciers qui ont fréquenté les villages et centres de vacances ont continué à faire des arbitrages en diminuant leurs dépenses annexes sur les lieux des séjours, ou en profitant des offres de dernière minute et des promotions Internet proposées par les opérateurs du secteur.
Les formules « tout compris » ont permis également de satisfaire les souhaits des vacanciers de gérer leur budget au plus juste tout en répondant à leurs attentes en matière de qualité d’hébergement et de services. Un arbitrage sur les habitudes de réservation, déjà observé en 2010, se confirme, avec dans certaines régions des départs en décalé, modifiant la traditionnelle semaine du samedi au samedi. Toutefois, la durée moyenne des séjours est restée stable avec une dizaine de jours passés dans les établissements.
La première quinzaine du mois de juillet 2011, reste traditionnellement plus difficile ; elle a été compensée par une deuxième quinzaine de juillet et un mois d’août conformes aux prévisions de nos opérateurs. L’impact profond de la crise s’observe également par une évolution progressive des clientèles observée depuis
plusieurs années. Elle se caractérise par une augmentation de la fréquentation de nos hébergements par des catégories sociales moyennes, voire supérieures, qui cherchent des formules plus accessibles tout en préservant la qualité de leurs séjours.
Pour les établissements qui accueillent des enfants et adolescents, une hausse des publics aidés a été constatée et pour certaines auberges de jeunesse une clientèle famille qui a progressée. A ces facteurs, s’est ajoutée une météo plus que moyenne dont les opérateurs du secteur ont su se jouer en diversifiant et en adaptant avec succès leurs programmes d’animation et leur restauration.