Le milieu associatif est actuellement traversé par de fortes exigences de gestion. Nécessité de contrôle et de transparence se renforcent à mesure que s’affirme le rôle économique des associations. En réaction à ce contexte, certaines structures associatives sont tentées de calquer leurs organisations sur les modèles de l’entreprise privée lucrative.
Pourtant, les associations sont par essence des lieux d’exercice de la liberté démocratique qui implique un fonctionnement spécifique. La prise en compte des voix de l’ensemble des parties prenantes associées au projet associatif y est notamment recherchée.
Cette spécificité du fonctionnement associatif doit être aujourd’hui mise en avant si l’on veut éviter la banalisation des associations. C’est pourquoi Le Mouvement associatif, en partenariat avec le CNAM dans le cadre de MUT’asso, a entamé un travail d’observation des modèles d’organisations associatifs.
Dans cette Lettre Partenaires Associations du Crédit Mutuel, Philippe Eynaud, chercheur au CNAM, revient pour nous sur les premiers résultats de l’enquête qui semblent confirmé la spécificité de la gouvernance associative.